Derrière les vitres du wagon, on aperçoit les lumières chaleureuses de la ville. Il fait froid, on pousse la porte… aux cimaises du petit restaurant, Alissa a accroché ses images de paysages urbains dont elle explore la poésie lorsque, la nuit bien avancée, le silence épouse la lumière. Les formes, pour lesquelles nous n’avons plus de regard, réinventent la ville. « Les hautes maisons / sont comme des falaises / au bord des rues magiques, / merveilles électriques« , écrit Georges Jean. En découvrant les toiles d’Alissa, le poète aurait sans doute poursuivi en écrivant que les arbres, dans les parcs, portent la voute où se perdent leurs frondaisons ; pour les « arbres, l’hiver, le ciel est proche« .
L’exposition des Paysages urbains (petits formats) d’Alissa Petit se poursuit jusqu’au 15 janvier 2015 au restaurant Le Wagon.
Illustrations (courtoisie de l’artiste) : (1) Alissa Petit, Vision nocturne, 2011 (huile sur toile, 80×35 cm) ; (2) Alissa Petit, La salut des platanes, 2014 (huile sur châssis toilé, 100 x 80 cm)
Citations tirées de poèmes de Georges Jean : (1) La ville la nuit, (2) Arbres
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